↓ Design Strategy & Design Ops for Digital Makers

Bter - logo

Edition #20-2023

Si vous venez d'ouvrir cet e-mail, c'est peut-être que mon accroche a bien fonctionné ?

Et ça tombe bien, parce que le sujet du jour est un sujet important. C'est LE sujet qui fait tourner nos entreprises : les clients.
Depuis 2009 et mon premier statut freelance, puis ma première agence web, puis Bter aujourd'hui, j'en suis arrivé à une conclusion simple : il n'y a pas de bons ou de mauvais clients, il y a simplement les clients qu'on mérite.

La suite un peu plus bas.

Bonne lecture à toutes/tous,
et bonne semaine !

Business

Il n'y a pas de bons ou de mauvais clients, il y a simplement les clients qu'on mérite.

J’ai lancé ma première activité en 2009. Et traité avec beaucoup de profils de clients. Dont certains, que j’ai perdu.

Avec le recul, je me rends compte que tous mes ratés clients n’étaient qu’une réponse à ce que moi, je leur donnais.
 

Un client difficile ?

Qu’est-ce que ça dit de moi, ou de mon agence ?
De ma capacité à choisir les bonnes personnes avec qui travailler ?
Des raisons qui me poussent à accepter un projet ? Sont-elles les bonnes ?

Il n'y a pas de mauvais client : il y a juste de mauvais couples client-prestataire.
 

Un client qui négocie tout ?

Qu’est-ce que ça dit de moi, ou de mon agence ?
De la manière dont je vends mon profil ou mon équipe ? De la manière dont je valorise la résolution de son problème ?
Qu’est-ce que ça dit de la manière dont je construit ma réponse à la demande initiale de mon client ?

Il n'y a pas de mauvais deal : il n'y a que des interlocuteurs qui ont accepté des deals perdants.
 

Un client pas satisfait ?

Qu’est-ce que ça dit de moi, ou de mon agence ?
De mes capacités d’écoute durant le projet ? De la qualité de mon accompagnement ? De ma capacité 
à cadrer le projet et à valider toutes les étapes avec mon client ?
Qu’est-ce que ça dit de mes compétences en termes de communication ?
 

Il n'y a pas de client jamais content. Il n'y a que des clients qui n'ont pas l'impression d'en avoir eu pour leur argent.
 

Un travail constant.

Encore aujourd’hui, il m’arrive de transformer un bon client en “client difficile”. Simplement parce que j’ai raté quelque chose à un moment du projet. Mais ce n’est pas une fatalité :
on peut toujours rattraper les choses !

Observer ; Analyser ; Évoluer.
C’est ça la vraie clé du succès. C’est ça qui nous rend toujours meilleur.
 

Alors, au quotidien :

  • Apprenez à dire non ;
  • et quand vous dites oui, pensez-le.
  • Essayer de résoudre le problème du client, pas de gonfler votre portfolio.
  • Soyez (très) attentifs à ce que vous promettez, et à la manière dont vous le promettez ;
  • et quand vous promettez 100, délivrez 120.
  • Travaillez vos soft skills et celles de votre équipe : savoir faire est une chose, savoir faire et le faire savoir en est une autre.

Aller plus loin sur la même logique

Très chers designers : il n'y a pas de développeurs "chiants" ou "toujours en mode contrainte". Il n'y a que des développeurs que vous briefez mal.

Dure réalité, oui.

Dans les faits, on distingue deux types de créatifs. Celles et ceux qui ont une appétence pour les métiers qui gravitent autour d'eux, et les autres.

Cette curiosité que les designers peuvent avoir pour la tech par exemple, c'est de mon point de vue ce qui en fait de bons team mates pour leurs collègues.

En réalité, un(e) développeur n'est pas là pour brider ou contraindre. Bien sûr, certain(e)s d'entre eux feront des retours dans le sens de leurs propres limites de compétences (parce qu'ils/elles n'osent pas dire "je ne sais pas"), mais ça c'est une autre histoire.

De manière générale, un(e) développeur sera "chiant(e)" du point de vue des créatifs pour une seule raison : parce qu'il/elle n'y voit pas clair. Je m'explique.

  • Quand une spécification est incomplète (pas de design des erreurs de formulaire ; workflow d'interaction incomplet ; etc.), c'est en général au développeur de se débrouiller. Puis, oh surprise, son créa n'est pas content, et il doit refaire.
     
  • Une journée de design peut représenter entre 1 à 4 jours de développement : les "petites" modifications design de dernière minute peuvent avoir un coup technique élevé. Les designers n'aiment pas faire de charettes ? Les dévs non plus.
     
  • Lorsque les développeurs ne sont pas consultés suffisament en amont sur un projet (ça arrive encore très souvent), ils n'ont pas la possibilité d'anticiper les difficultés techniques du projet. Ils ont encore moins la possibilité de proposer des idées. En tant que designer, comment vous sentiriez-vous si vous étiez placé comme la cinquième roue du carosse ? Seriez-vous dans un mode productif ? Eh bien voila, vous comprenez les développeurs et leur état d'esprit dans ce cas précis.


Quelques conseils pour une relation au top avec les profils techniques, et pour profiter au mieux du binôme créa-tech :

  1. Intégrez tout le monde en amont du projet.
    Même pour un kick-off rapide. Tout le monde apprécie de pouvoir proposer des idées. Et personne n'apprécie de n'avoir aucune information sur un projet et de devoir "faire avec".
     
  2. Complétez vos briefs au maximum.
    • Un workflow pour une fonctionnalité ? Faites en sorte qu'il soit complet, même si ce n'est qu'à l'état de wireframe.
    • Des éléments répétés qui posent toujours problème ? Industrialisez ces points avec les devs, et on en parle plus (les erreurs dans les formulaires par exemple).
    • Un brief à faire ? Ne balancez pas simplement vos maquettes : expliquez-les. Expliquez comment vous éditeriez le contenu, avec quels blocs. Expliquez, au lieu de montrer.
    • Une idée d'interaction ? Faites un effort, et indiquez 2-3 exemples pour illustrer vos idée.
     
  3. Effectuez une veille croisée.
    Cela favorise le dialogue et l'esprit de création en équipe. Cela vous permettra également de générer de l'émulation, pour des équipes qui veulent aller toujours plus loin de projet en projet.


→ Vous avez des problématiques sur ces sujets ? Je suis disponible par simple réponse de mail.

Last but not least

Vous avez peut-être raté les news suivantes :

Mais aussi…

  • WordPress 6.4 est là !
    7 ans pour l'éditeur Gutenberg, et un nouveau thème Twenty Twenty Four qui va encore changer la manière dont on réalise au moins 60% des sites aujourd'hui.
    Lire la suite
     
  • Avis aux enthousiastes de Gutenberg : je viens de lancer un Discord Bter pour partager veille, best practices et tutoriaux, et pour organiser des workshops lives sur le Design Gutenberg et d'autres joyeusetés.
    Invitations par simple réponse de mail !
     
  • Le compte Instagram de Bter reprend vie, avec un positionnement dédié aux créatifs(ives) en tant qu'individus (et non pas aux agences) : j'y parle posture, business, état d'esprit, soft skills et amélioration personnelle.
    On s'y retrouve ?

À n’importe quel moment, il y a 3 manières dont je peux vous aider.

1. Stratégie

Aider les équipes Sales à identifier les composantes fondatrices d'un projet ; Gagner des consultations avec les agences ; Valoriser le design dès l'avant-vente ; Aider les agences à mieux vendre les projets WordPress ; Accompagner les studios vers la "transition agence".

2. Design Ops

Accompagner les équipes de production à clarifier leurs méthodes et leurs process ; Industrialiser les pratiques ; Créer de la communication entre les métiers ; Former au Design avec WordPress ; Accompagner les agences à transiter vers le Product & Service Design.

3. Design Mentoring / Advisory

Définir des plans d'évolution d'équipe et des plans d'évolution personnels ; Accompagner et faire grandir les individus ; Accompagner les créatifs entrepreneurs dans leur projets business.

→ Pour commencer, répondez simplement à cet e-mail !

Joffrey Jochum on LinkedIn

À très vite,

Joffrey Jochum

Rendez-vous sur LinkedIn

Si vous ne souhaitez plus être contacté, vous pouvez vous désinscrire.