J’ai lancé ma première activité en 2009. Et traité avec beaucoup de profils de clients. Dont certains, que j’ai perdu.
Avec le recul, je me rends compte que tous mes ratés clients n’étaient qu’une réponse à ce que moi, je leur donnais.
Un client difficile ?
Qu’est-ce que ça dit de moi, ou de mon agence ?
De ma capacité à choisir les bonnes personnes avec qui travailler ?
Des raisons qui me poussent à accepter un projet ? Sont-elles les bonnes ?
Il n'y a pas de mauvais client : il y a juste de mauvais couples client-prestataire.
Un client qui négocie tout ?
Qu’est-ce que ça dit de moi, ou de mon agence ?
De la manière dont je vends mon profil ou mon équipe ? De la manière dont je valorise la résolution de son problème ?
Qu’est-ce que ça dit de la manière dont je construit ma réponse à la demande initiale de mon client ?
Il n'y a pas de mauvais deal : il n'y a que des interlocuteurs qui ont accepté des deals perdants.
Un client pas satisfait ?
Qu’est-ce que ça dit de moi, ou de mon agence ?
De mes capacités d’écoute durant le projet ? De la qualité de mon accompagnement ? De ma capacité
à cadrer le projet et à valider toutes les étapes avec mon client ?
Qu’est-ce que ça dit de mes compétences en termes de communication ?
Il n'y a pas de client jamais content. Il n'y a que des clients qui n'ont pas l'impression d'en avoir eu pour leur argent.
Un travail constant.
Encore aujourd’hui, il m’arrive de transformer un bon client en “client difficile”. Simplement parce que j’ai raté quelque chose à un moment du projet. Mais ce n’est pas une fatalité :
on peut toujours rattraper les choses !
Observer ; Analyser ; Évoluer.
C’est ça la vraie clé du succès. C’est ça qui nous rend toujours meilleur.
Alors, au quotidien :
- Apprenez à dire non ;
- et quand vous dites oui, pensez-le.
- Essayer de résoudre le problème du client, pas de gonfler votre portfolio.
- Soyez (très) attentifs à ce que vous promettez, et à la manière dont vous le promettez ;
- et quand vous promettez 100, délivrez 120.
- Travaillez vos soft skills et celles de votre équipe : savoir faire est une chose, savoir faire et le faire savoir en est une autre.